Le prix Nobel de la paix 2011 a été conjointement attribué à Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Liberia, Leymah Gbowee, elle aussi Libérienne, et à la Yéménite Tawakkul Karman pour leur lutte non violente pour la sécurité et les droits des femmes.
Ellen Johnson Sirleaf est la première femme à avoir été élue présidente d’un Etat africain. Sa compatriote Leymah Gbowee est récompensée pour son travail de mobilisation et d’organisation des femmes de toutes ethnies et de toutes religions pour mettre fin à la guerre civile et garantir la participation des femmes aux élections.
Avec la Yéménite Tawakkul Karman, le comité Nobel distingue une femme qui a oeuvré pour la paix, la démocratie et les droits des femmes avant et pendant le printemps arabe.
Le comité Nobel souhaite que le prix décerné à ces trois femmes puisse « contribuer à mettre fin à la répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à exprimer le grand potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix
et la démocratie ». Bravant les codes de la société, Tawakkul Karman est la première Yéménite à avoir osé manifester le visage découvert.
Originaire de Taez, désigné comme le foyer intellectuel du Yémen, elle a étudié la gestion à l’université avant de verser dans le journalisme puis la politique. Début 2011, elle a décidé de laisser de côté son affiliation à l’Islah, le principal parti d’opposition, afin de rejoindre les jeunes de la révolte.
Source : RFI
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